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Rosaceae

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Les Rosaceae constituent une vaste famille.

On y retrouve des formes ligneuses, arbres, arbustes, arbrisseaux, comme des plantes herbacées.

Cosmopolites, les membres de cette famille sont surtout représentés dans les régions tempérées de l’hémisphère Nord.

Les 6 critères d’identification qui permettent d’identifier avec certitude une plante appartenant à la famille des Rosaceae sont :

  • Feuilles alternes et stipulées
  • Fleurs possédant un calice et un calicule
  • Fleurs actinomorphes à 5 pétales
  • Fleurs possédant de nombreuses étamines
  • Réceptacle florale en urne
  • Fruits: akènes, polyakènes, drupes, drupéoles, follicules, fruits complexes

Les espèces et variétés cultivées de la famille des Rosaceae fournissent en abondance de nombreux fruits comme les pommes, cerises, poires, pêches, abricots…
Plusieurs espèces sauvages, voire ornementales, sont également comestibles.
On peut en consommer les feuilles, les fleurs ou les fruits comme par exemple les feuilles des aubépines (Crataegus spp.), les fleurs de ronce (Rubus fruticosus L.), et les merises du merisier (Prunus avium L.).

Le métabolisme primaire des Rosaceae est à l’origine de nombreux composés (glucides, pectine, vitamine C,…) qui en font l’intérêt en alimentation et en santé humaine. Parmi les métabolites secondaires à la base de l’usage thérapeutique de certaines Rosaceae, certaines espèces produisent abondamment des tanins mais aussi d’autres composés phénoliques comme des flavonoïdes et des acides phénoliques. La plus grande toxicité vient des hétérosides cyanogènes produits par plusieurs genres parmi les Rosaceae (Prunus, Malus, Sorbus,…) qui conduisent à la production de cyanure d’hydrogène toxique. Cependant ces hétérosides sont présents dans l’amandedes noyaux des fruits et non dans la pulpe ce qui limite les risques d’intoxication

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